Mazarin

Armoiries dessinées par Ian, Collectif du Quartier Médiéval D'azur, à un faisceau des licteurs d'or, lié d'argent, la hache du même, à la fasce de gueules, brochant sur le tout et chargée de trois étoiles d'or. Armoiries dessinées par Ian, Collectif du Quartier Médiéval Envoyé en mission en France en 1630, il se fait apprécier du Premier ministre de Louis XIII, le cardinal de Richelieu, qui prend l'habitude de recourir à ses services.
En 1639, Richelieu se l'attache en remplacement de feu le père Joseph, son « éminence grise ». À sa mort, Richelieu recommande au roi Louis XIII de prendre Mazarin à son service.
Usant et abusant de sa position, Mazarin s'enrichit en prélevant sa part sur les transactions publiques. Mais il redistribue sa fortune fort généreusement en pensionnant les artistes comme le compositeur italien Jean-Baptiste Lully. Il se constitue une très belle collection d'oeuvres d'art, qu'il lèguera au roi, fonde le collège des Quatre-Nations et ouvre la première bibliothèque publique de France, qui porte son nom, la bibliothèque Mazarine. La fortune de Mazarin est immense, il est aussi riche que le roi. Parce que le nom de Mazarin n'avait pas de successeur en France, il propose au duc de la Meilleraye ( le fils, Armand Charles ) de lui léguer sa fortune, son nom et ses armes en échange du mariage avec l'une de ses nièces Hortense Mancini.
Jamais union ne fut plus mal assortie : Hortense, jeune, vive et légère, aimait le monde, où elle se voyait sans cesse entourée d'une foule d'adorateurs ; le duc de Meilleraye au contraire, avare et jaloux, exagéré dans sa dévotion, fuyait la société et obligeait une femme pourvue d'une dot de trente millions de renoncer au séjour de Paris et de le suivre de ville en ville dans ses différents gouvernements.

Elle fut par son arrière-arrière-arrière-petite fille Louise d'Aumont, l'ancêtre des actuels princes de Monaco de la dynastie Grimaldi à qui elle a transmis ses nombreux titres, dont celui de duc de Mazarin et de la Meilleraye qui est encore porté aujourd'hui par le Prince de Monaco en plus des nombreux titres déjà possédés.
Rédigé par José Dailly