Arnaud Guillaume de Barbazan

Armoiries dessinées par José, Collectif du Quartier Médiéval D'azur à la croix d'or Armoiries dessinées par José, Collectif du Quartier Médiéval
Arnault Guilhem  de Barbazan, seigneur de Barbazan, ( 1360 - 1431 )  est conseiller, premier chambellan du Dauphin Charles VII et capitaine français durant la guerre de Cent Ans. Il est originaire d'une famille distinguée du pays de Bigorre.

II participa aux opérations dans le sud-ouest de la France, et fut désigné pour prendre la tête des Français qui devaient affronter les sept Anglais à Montendre le 19 mai 1402. A son retour, il fut reçu avec ses six compagnons par le roi, qui donna à chacun mille francs. On conservait encore au château de Faudoas, à la fin de l'Ancien Régime, une épée que l'on disait être un cadeau du roi à Barbazan. D'un côté de la lame, on lisait en lettres d'or « Ut lapsu graviore ruant » et de l'autre « Barbazan sans reproche ». 

Il est surnommé le « chevalier sans reproches ». Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, il prend parti pour les Armagnacs. C' est un fervent partisan du Dauphin et l’ennemi juré des Bourguignons. Injustement accusé de complicité dans l'Assassinat de Jean sans Peur à Montereau, il défend Melun en 1420 face aux Anglais et dut se rendre à ces derniers qui leur imposèrent les plus dures conditions; des otages furent livrés, un grand nombre d'habitants emmenés prisonniers et Barbazan soumis à la torture puis enfermé à Château-Gaillard. Emprisonné, il sera délivre en 1430 par La Hire.

 Il remporta en 1430, une victoire signalée sur les Anglais et les Bourguignons à La Croisette, près de Châlons en Champagne. Il meurt au combat dans les Vosges à la bataille de Bulgnéville, en 1431.

De par ses hauts faits d'armes et sa conduite héroïque envers la France et son roi lors des nombreuses batailles auxquelles il prit part, Barbazan reçut après sa mort l'insigne honneur d'être enseveli à Saint-Denis au côté même de son roi en recevant des funérailles identiques à celles que l'on réservait aux monarques.




Rédigé par José Dailly