La bataille de Poitiers-Nouaillé-Maupertuis 1356 

Jean 1° l'Archevêque

Burelé d'argent et d'azur de 10 pièces à la bande de gueules brochant sur le tout. Voici ce qu'en dit  Bélisaire Ledain , historien local de Parthenay :
Le roi Jean, qui poursuivait le Prince Noir depuis plusieurs jours, était enfin parvenu à l'atteindre non loin de Poitiers. Toute la chevalerie française accompagnait le monarque. Le sire de Parthenay déploya lui aussi sa bannière, et conduisit sa chevauchée dans ces champs de Maupertuis qu'il devait arroser de son sang. On connaît les détails de cette bataille où les Français se perdirent par leur précipitation et leur courage trop téméraire. Jean Larchevêque faisait partie de la division commandée par le Roi; il combattit au milieu de tous ces braves qui s'illustrèrent par une résistance désespérée. Plus heureux que le duc Pierre de Bourbon, le vicomte de Rochechouart, les  sires d'Argenton et de Pons, et que tant d'autres chevaliers qui périrent cette journée, il échappa à la mort; mais ce fut pour tomber au pouvoir des anglais avec le roi et tous ses héroïques défenseurs ( 19 septembre 1956 ).

Le soir de cette funeste journée, le prince de Galles honora sa victoire par les témoignages de profond respect qu'il prodigua à son royal prisonnier. Il refusa de s'asseoir à la table où soupaient le roi de France, son fils Philippe, Jacques de Bourbon, Jean d'Artois, le comte de Tancarville, le comte d'Etampes, et le sire de Parthenay qui eut ainsi l'honneur de partager l'infortune de tous ces illustres personnages.

Jean Larchevêque, prisonnier des Anglais pour la deuxième fois, dut payer sans doute une rançon considérable pour sortir d'entre leurs mains...

Les Chroniques Jean Froissar relatent la prise de Jean L'Archevêque et des autres seigneurs du Poitou :

Le sire de Pons, un grand baron de Poitou, fut là occis, et moult d’autres chevaliers et écuyers ; et pris le vicomte de Rochechouart, le sire de Poiane, et le sire de Partenay ; et de Xaintonge, le sire de Montendre ; et pris messire Jean de Saintré et tant battu que oncques puis n’eut santé ; si le tenoit-on pour le meilleur et plus vaillant chevalier de France ; et laissé pour mort entre les morts, messire Guichard d’Angle, qui trop vaillamment se combattit celle journée.


Rédigé par José Dailly