Jeanne d'Arc.


                        
D'azur à une épée d'argent  mise en pal et férue dans une couronne royale d'or, accostée de deux fleurs de lys du même.D'azur à  la colombe d'argent plongeante.
Armoiries dessinées par Marie, école Saint Joseph de Parthenay, atelier du Patrimoine
Armoiries dessinées par Jeanne, école Saint Joseph de Parthenay,
atelier du Patrimoine

« CHARLES, roi des Français , pour perpétuelle mémoire ..
.Par les présentes, par grâce spéciale, de science certaine et de la plénitude de notre pouvoir, nous les anoblissons et les faisons nobles, concédant expressément que ladite Pucelle, lesdits Jacques, Isabelle, toute la parenté et lignage de la même Pucelle, et leur postérité née ou à naître en légitime mariage soient par tous tenus et réputés nobles …
...Pour que nos présentes aient perpétuelle valeur et force, nous y avons fait apposer notre sceau en l'absence du grand, à ce destiné ; voulons qu'en tout le reste notre droit demeure sauf, et qu'en toutes choses soit sauf le droit d'autrui.

 « Donné à Meung-sur-Yèvre au mois de décembre de l'an 1429, de notre règne, le huitième.
 Sur le repli : De par le roi, présents l'évêque de Séez, les seigneurs de La Trémoille et de Trèves et d'autres. »


«  On lui avait composé un blason où figuraient les lis de France ; mais elle garda son nom et sa bannière. »

L 'épée de Fierbois
:l'épée qui fut l'arme par excellence de la Pucelle d'Orléans pendant toutes ses batailles fut découverte sur son indication sous les dalles de l'église de Sainte-Catherine-de-Fierbois (Indre-et-Loire). Le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois.
 Jeanne d'Arc, partie de Vaucouleurs le 23 Février 1429, était parvenue à Sainte-Catherine-de-Fierbois, en Touraine, le 4 Mars et avait prié pour le succès de sa mission dans la chapelle dédiée à Sainte Catherine d'Alexandrie. Les Voix de Jeanne lui avait indiqué que l'Epée qui lui était destinée était présente dans la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois.
 

Un forgeron fut alors envoyé depuis Tours et découvrit l'Epée parmi plusieurs ex-voto déposés là, apparemment dans un coffre derrière l'autel. Selon d'autres sources, l'Epée était ensevelie près de l'autel de la chapelle. Tous les récits concordent sur le fait que l'Epée fut formellement identifiée par les cinq croix.

 Ce fut dans son exil de Parthenay, que Arthur de Richemont apprit l’arrivée de Jeanne d'Arc à Chinon et sa marche sur Orléans. Il trépignait dans son inaction. Il quittait Parthenay avec son armée composée de plus de 400 lances et 2000 hommes d’armes. Quand les Français virent paraître à l'horizon de la plaine cette superbe armée qui avançait en bon ordre, bannières déployées, ils ne purent retenir une acclamation unanime. Dunois, Lahire et les autres, saluaient le connétable sous lequel il faisait bon combattre, parce qu’il conduisait à la victoire.
 Celui-ci se postant devant Jeanne d'Arc dans une fière attitude, lui jette cette apostrophe : - Jeanne, on m’a dit que vous me vouliez combattre. Je ne sais si vous êtes de par Dieu ou non. Si vous êtes de par Dieu, je ne vous crains point, car Dieu sait mon bon vouloir. Si vous êtes de par le diable, je vous crains moins encore. Jeanne exige alors du Connétable qu’il prête devant l’armée serment de fidélité au roi de France, et il s’exécute de bonne grâce.


Rédigé par José Dailly