Pierre de Brézé (1410-1465)

Armoiries dessinées par Chantal, Collectif du Quartier Médiéval d'azur à l'écusson d'argent bordé d'or, orlé de dix croisettes du même Armoiries dessinées par Chantal, Collectif du Quartier Médiéval Pierre de Brézé est un courageux soldat français, un aventurier téméraire et un politicien au service du Roi Charles VII. Il s'était fait un nom dans les guerres contre l'Anglais quand il s'allie, avec Yolande d'Aragon, Reine de Sicile, le Connétable Arthur de Richemont et d'autres, pour chasser du pouvoir le ministre de Charles VII, Georges de la Trémoille.
 Il fut anobli par Charles d'Anjou en 1434, et rejoint alors le conseil royal.  En 1437 il devient Sénéchal d'Anjou puis en 1440 Sénéchal du Poitou.

  Il s'est battu contre les Anglais en Normandie en 1440-1441, et en Guyenne en 1442. L'année suivante, il est nommé Chambellan de Charles VII, et gagna ce haut pouvoir dans l'Etat par l'entremise d'Agnes Sorel, maîtrresse du Roi, remplaçant ses précédents alliés Richemont et Charles d'Anjou.

Les six années de son ascension (1444-1450) sont les années les plus glorieuses du règne de Charles VII. Son adversaire le plus dangereux était le dauphin Louis, qui en 1448 porta des accusations contre lui, ce qui aboutit à un procès en règle mais qui le disculpa entièrement et qui lui rendit ses bonnes grâces. Il se battit en Normandie en 1450-1451.

Il est présent à la bataille de Formigny aux côtés d' Arthur de Richemont, de Charles de Bourbon et de Robert Cunningham ( le capitaine de la garde écossaise du roi ). La victoire de Formigny en 1450 libère la Normandie et amorce la fin de la guerre de cent ans.

Pierre de Brézé devint Sénéchal de la province Normandie mais la mort d'Agnès Sorel sonna le déclin de son influence à la cour.

Son fils, Jacques de Brézé, épousera Charlotte de Valois (fille de Charles VII et de sa maîtresse Agnès Sorel). Il surprend sa femme, en juin 1477 au château de Rouvres près d'Anet, avec son amant Pierre de Lavergne (ami de Jacques de Brézé), et tue les deux amants d'un coup d'épée.

Rédigé par José Dailly