Thomas du Perche ( 1195 - 1217 ).

Blason réalisé par Sami, école Saint Joseph de Parthenay, </br> Atelier du Patrimoine D'argent aux trois chevrons de gueules Blason réalisé par Sami, école Saint Joseph de Parthenay,
Atelier du Patrimoine

Thomas du Perche combat en 1214 à Bouvines, sous les ordres de Philippe Auguste. La victoire française contre le roi d'Angleterre Jean Sans Terre et ses alliés contribue au retrait progressif de la domination anglaise sur le territoire français.

En Angleterre, vers 1216, les barons anglais se révoltent contre leur roi Jean sans Terre. Ils offrent la couronne au fils de Philippe Auguste, le futur Louis VIII le Lion.

Une expédition, menée par le fils du roi de France, part en Angleterre, dans laquelle s'engage Thomas du Perche. Mais la mort de Jean sans Terre met fin à cet arrangement, et les barons préfèrent accepter  Henri III comme roi, le fils encore mineur de Jean sans terre, et ils s'unissent contre les Français.
La bataille de Lincoln a lieu au château de Lincoln le 20 mai 1217, dans le cadre de la Première Guerre des barons, entre les forces de Louis de France – le futur Louis VIII – et celles du roi Henri III d'Angleterre. L'armée du prince français qui s'était proclamé roi d'Angleterre est attaquée par une partie de l'armée anglaise, commandée par Guillaume le Maréchal  régent d'Angleterre.
Le comte du Perche, Thomas du Perche, est tué dans la bataille.
Cette victoire anglaise est la dernière victoire de Guillaume le Maréchal.

Enluminure de Matthieu Paris (1200 - 1259 ) : mort de Thomas du Perche lors de la bataille.
Au sommet de la tour, flotte le drapeau aux trois léopards  introduit par le roi Richard Ier durant la dernière décennie du XIIe siècle.

Guillaume le Maréchal, qui aurait pu faire prisonnier Louis de France, le raccompagne sur la côte du sud de l’Angleterre et le laisse retourner librement en France. Cette attitude saluée comme "chevaleresque" tient au fait que Guillaume le Maréchal possède des fiefs en Normandie et qu'il est à ce titre le vassal du roi de France. Il ménage ainsi ses propres intérêts.

Rédigé par José Dailly